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Aaron Payne
membre policier à kobe
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La loi est dure mais c est ma loi
Citation : Excuse me for wanting my cake and eat it too, and wanting it both ways. Fame made me a balloon 'cause my ego inflated
La loi est dure mais c est ma loi
Genre : M
MBTI : Entrepreneur
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Aaron Payne

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Lopette [solo]| Sam 12 Oct - 23:56
Annoncer sa venue moins de vingt-quatre heures à l’avance. Arriver avec six heures de retard. Ne surtout pas s’en excuser ou même l’expliquer. Please meet Laureen Whiteworth.

Je regarde ma mère entrer dans mon salon le nez au vent. Une scène que j’ai déjà vue une demi-douzaine de fois, ces dernières années. Toujours la même tenue, ses « vêtements d’aéroport » : pantalon de toile, une chemise à moitié ouverte sur un débardeur, un gilet de laine, des baskets. Toujours le même sac de randonnée pour tout bagage. Toujours la même remarque, aussi : « Plus propre que ce que je craignais. »

Je ne suis pas mécontent de la voir pour autant. Je l’embrasse avec sans doute le même sourire que celui que j’avais à dix ou onze ans, lorsqu’elle venait me chercher pour le week-end. Je m’empresse de lui amener à boire, rien à manger parce qu’elle a pris quelque chose à l’aéroport, et de m’assurer que la température de la pièce lui convient. Je ne lui demande pas ce qu’elle fait en ce moment, puisqu’elle me reprocherait de ne pas m’intéresser à l’actualité et à son travail. De toute façon, je sais qu’elle est à Hong-Kong, depuis plusieurs semaines maintenant. Les photos de manifestations que vous voyez reprises dans tous les médias ? Y’a des chances que certaines soient d’elles. Surtout celles prises depuis l’intérieur même du cortège des étudiants.

La conversation part donc sur des sujets banals. Mon travail, ma santé, la sienne, la vie au Japon, des connaissances communes…

- Oh, tu savais que Christopher s’était marié ?

Je fronce les sourcils et penche la tête, dubitatif.

- Mais si ! Christopher Barkley ! Il habitait au bout de notre rue.

- Ah !

J’ai toujours admiré la capacité de ma mère à garder contact avec à peu près toutes les personnes qu’elle ait jamais croisées. Les Barkley vivaient effectivement à quelques maisons de chez nous mais nos familles n’ont jamais été proches. J’ai sans doute été amené à jouer avec Christopher quand j’étais tout gosse mais je ne me souviens pas avoir eu le moindre contact avec lui depuis le collège. Quand j’étais en seconde, il était incontournable, autant pour ses performances dans l’équipe de natation que pour son couple iconique avec la rédactrice en chef du journal du lycée, mais c’est tout le souvenir que j’ai de lui. Je ne m’étais donc jamais posé la question de son statut marital.

- Avec… attends, c’était quoi son nom, déjà ? Caroline… Hunt ? Hunter ?

Ma mère me fixe avec des yeux brillant de malice, déjà certaine de l’effet qu’elle va produire.

- Nop. Avec Ewan Morrison.

Au premier abord, ce nom ne me dit rien. J’y réfléchis une seconde avant de réaliser…

- Un mec ?!

Elle hoche la tête sans me regarder, plus intéressée par son verre, traitant mon étonnement (pourtant parfaitement justifié !) par un mépris rageant. Moi, je continue de la fixer, m’attendant à ce qu’elle me dise que c’est une blague. Mais non, visiblement, elle est on-ne-peut-plus sérieuse. Je repense à Barkley. À son couple avec Caroline, à ses résultats sportifs, à sa réputation. Si au lycée on m’avait dit qu’il était de la jaquette…

- Je m’attendais pas à ça, commenté-je pensivement.

- Lui non plus, d’après ce que m’a dit sa mère. Mais il semble heureux, à présent.

J’hausse les épaules, incertain quant à ce que je suis censé répondre. Tant mieux pour lui ? Ce serait purement poli et hypocrite, alors autant m’en abstenir. Après tout, qu’est-ce que j’en ai à foutre qu’il ait viré sa cuti ? Pourtant, alors que ma mère reprend sa conversation comme si de rien n’était, une partie de mon esprit revient constamment à Barkley. Des images de lui au bras d’un homme se faufilent devant mes yeux, je suis obligé de secouer la tête pour m’en débarrasser. J’ai pourtant décidé que je n’ai pas vraiment envie de savoir ce qu’il fabrique dans sa chambre à coucher… Je me rembrunis progressivement. Je finis par ne plus répondre à ma mère que par monosyllabes, trahissant mon humeur maussade. C’est sans doute pour contrecarrer cela qu’elle change de nouveau de sujet pour m’impliquer un peu plus.

- Et toi, alors ? Toujours pas de femme dans ta vie ?

Je réponds d’un ricanement étouffé et d’un mouvement de tête. Question classique venant d’elle. À croire qu’elle est impatiente de voir débarquer des petits-enfants. Les premières fois, je lui assurais qu’elle serait la première au courant quand ça arriverait. À présent, je ne réponds même plus.

- Ou alors… un homme ?

- Quoi ?! Non !

Je pensais m’être scandalisé assez fort et assez spontanément pour qu’elle comprenne le message mais j’ai dû hésiter juste une fraction de seconde de trop car ma mère affiche soudain un air intéressé. Elle pose son verre et se penche en avant pour se rapprocher de moi, façon confidence.

- Oh ? Dis-m’en plus.

- Il n’y a rien à dire, maman !

Ma brusquerie la vexe.

- Ta réaction me fait dire le contraire, affirma-t-elle sèchement.

- Comment tu veux que je réagisse ? Tu viens de me traiter de lopette.

- J’ai surtout sous-entendu que tu pouvais avoir eu l’ouverture d’esprit d’aller à l’encontre de normes sociétales archaïques.

Je me retiens de lui rétorquer que ce n’est pas son esprit qu’il faut ouvrir pour accepter de se faire mettre. Je préfère modérer mes propos.

- C’est pourtant toi qui me répétais qu’être homo, ça se décide pas.

- Alors regarde-moi dans les yeux et affirme-moi qu’il n’y a pas un homme spécial dans ta vie.

Cette impression d’être soudain transparent me fait frissonner et me tendre. Ce n’est pas la première fois que ma mère croit savoir quelque chose que je ne lui ai jamais dit. Parfois, elle se trompe, mais la plupart du temps, elle tape juste. Je ne sais pas si elle fait preuve d’une grande clairvoyance ou si elle se fait des idées et que le hasard joue en sa faveur : personne d’autre, jusqu’à présent, n’a semblé se douter de la place de Logan dans ma vie.

- Aaron, je te connais comme si je t’avais fait, rappelle-t-elle fort à propos.

- Il n’y a rien à dire, j’tai déjà dit, soupiré-je.

Elle me gronde du regard. J’ai l’impression d’avoir régressé de vingt ans. Pour échapper à cette réprimande muette, je me lève et me détourne d’elle. Ma proposition de lui resservir un verre ne lui arrache même pas un clignement de paupières et cette tentative minable de faire comprendre que le sujet est clos fait un plat monstrueux – mais prévisible. Ça se saurait si Laureen Whiteworth lâchait aussi facilement les affaires ayant retenu son intérêt.

- Le seul « homme spécial dans ma vie » est pour l’instant un gros chieur qui me fait tourner en bourrique, réponds-je enfin en me reprenant un Coca. Rien de bien romantique.

Et qui aime me frapper, mais passons les détails. Je veux seulement que ma mère arrête de me prendre la tête pour me faire avouer ce qu’elle croit savoir. Raté : ses yeux brillants m’indiquent que je n’ai fait que piquer sa curiosité. J’aurais dû le savoir. Je m’en veux, et ça m’énerve.

- C’est souvent comme ça que ça commence, commente-t-elle malicieusement.

- Que quoi commence ? rétorqué-je en reposant violemment la bouteille que j’ai en main.

La mousse du soda ainsi secoué déborde et vient dégouliner sur ma main. Je m’en fous.

- Qu’est-ce que tu veux qu’il y ait entre deux mecs, de toute façon ? Ça mène à rien, ces histoires. Pourquoi tu veux tant que ça me pousser dans les bras d’un type ? L’exotisme d’avoir un fils pédé ? T’es prête à m’envoyer au casse-pipe pour ça, parce que ça sonne classe ?

Son visage est passé sans transition de l’amusement à la colère pure. Il s’est froissé et elle s’est levée d’un bond. Ses yeux ne me grondent plus, ils me foudroient. Pour la faire réagir ainsi, j’ai dû taper assez exactement là où ça fait mal.

- Oh, oui ! Parce que les couples hétéro sont tous tellement plus heureux ! Suffit de nous regarder, ton père et moi !

- Alors peut-être que tu reproduis le même schéma. Tu voudrais me voir piégé par une couille molle dans le genre de Papa et après tout, entre Papa et une lopette, y’a pas de grande…

- Arrête avec ce mot !

Ce cri suraigu, accompagné de gesticulations excédées, me coupe instantanément la chique – mais pour un instant seulement. Le temps pour elle de retrouver un peu de sa contenance habituelle.

- Quel mot ?

- « Lopette » ! Bon sang, Aaron, ce que tu peux ressembler à ton grand-père, quand tu t’y mets !

Et elle retombe dans le canapé, croise les jambes et se met à fixer la fenêtre. Sa remarque me cloue le bec un instant. Je ne vois pas le rapport entre moi et grand-père Whiteworth, démocrate philanthrope et antimilitariste. Ma surprise est telle qu’elle fait redescendre en une seconde toute la tension.

- Mon grand-père ?

- Oui ! Cette tête de cochon d’Irlandais juché sur ses grands principes arriérés!

Oh ! Alors elle parle de mon grand-père paternel. Je ne l’ai jamais vu : il était déjà brouillé avec mon père avant ma naissance. Mais Maman a rencontré Papa au lycée, donc ce n’est pas étonnant que, elle, elle l’ait connu. Et la définition qu’elle en donne, au-delà de son mordant habituel, colle assez à ce que j’imaginais de lui. Je préfère prendre cette comparaison pour un compliment, mais j’ai du mal à faire abstraction du ton presque méprisant sur lequel elle l’a dit.

- Et alors ? interrogé-je, amer.

- Alors, c’est malheureux pour toi que ce genre d’idées d’un autre temps te fassent peut-être passer à côté de quelque chose. Je te sors pas ça au hasard, Aaron. Ça fait bien dix ans que j’ai un doute sur ta capacité à aimer les femmes. Suffit de voir la façon dont tu traitais tes copines. Si jamais y’a un mec qui t’a tapé dans l’œil, tu devrais foncer, plutôt que de continuer à attendre désespérément une fille dont tu tomberas amoureux. Tu t’en fous de ce que les gens disent et de tes blocages stupides.

Je la reconnais bien là. Les beaux discours, les grands mots, les conseils maternels qui pourraient laisser croire qu’elle a toujours été à mes côtés. Mais en réalité, sa remarque sur ma « capacité à aimer les femmes » est blessante. Par chance ou grâce à son sens de l’observation, elle est sans doute tombée plus juste que je n’ai envie de l’avouer. Elle a raison, en un sens : je n’ai pas l’impression d’avoir jamais été amoureux d’aucune de mes copines. Mais ça ne signifie pas que je ressente quoi que ce soit de ce genre pour Logan pour autant. Je veux dire : le côté physique est maintenant indéniable. Mais de là à dire que je pourrais tomber amoureux de lui… Comment tu sais, de toute façon, que tu es « amoureux » d’un mec ? Pour une femme, tu penses à l’envie de construire des trucs, l’imaginer mère de tes enfants et tout ça. Avec un type…

- Il ne m’a pas « tapé dans l’œil », il me tape surtout sur le système, me défends-je encore.

- Et pourtant, quand je demande si tu es amoureux de quelqu’un, tu penses à lui.

Je soupire profondément et m’appuie les bras tendus sur le bar, la tête penchée. Ma mère est douée pour pousser aux confidences. Là, elle a pris un ton doux qui me laisse croire qu’elle sait, qu’elle comprend, et que rien que me confier me libérera d’un poids. J’arrête de résister. De toute façon, elle est tellement habituée à entendre des histoires que je ne suis pas sûr qu’elles la touchent encore. Dans quarante-huit heures, elle sera de nouveau à Hong-Kong, à côtoyer des étudiants qui se battent pour leurs droits, et elle ne fera plus grand-cas de mes stupides histoires de cœur. Afin de donner tout de même un côté un peu solennel à ces confidences, je prends le temps d’essuyer ma main trempée et vais lentement m’asseoir à côté d’elle sur le canapé.

- J’ai envie de le monopoliser. Je ne supporte pas l’idée que sa vie ne tourne pas autour de moi. Je me demande si, dans la même situation, il parlerait de moi à sa mère comme ça. Ça te va, comme réponse ?

Je vois son sourire s’agrandir.

- Ça, je sais comment ça s’appelle…

- Être possessif ?

- Ne fais pas l’idiot, Aaron. Tu n’es pas juste possessif : tu as envie qu’il ressente cette même possessivité. Et ce désir de réciprocité, il ne trompe pas. Alors arrête de nier, arrête de penser en termes de « lopette » ou de « pédé », parce que tu seras le premier à en souffrir, et essaie plutôt de trouver comment ça peut marcher entre vous.

- Maman, regarde-moi, soupiré-je. Je suis flic, ex-marine, pratiquant d’arts martiaux : tu m’imagines vraiment avoir une histoire « qui marche » avec un mec ? Tu me vois vraiment p… gay ?

- Flic, marine, tout ça, ça n’a rien à voir avec être gay ou hétéro.

Je lève les yeux au ciel face à cette drôle d’affirmation. Quelle vision angélique des choses elle peut avoir, parfois ! Voyager de par le monde lui a donné une largesse de vue qui lui fait parfois confondre ses idéaux et la réalité.

- Qu’est-ce qui te fait peur, Aaron ? Ce que les autres diront de toi ? Pourtant, entre les Japonais traditionnalistes qui n’apprécient pas tes tatouages voire le simple fait que tu sois étranger, les militants pacifistes, les antifascistes qui n’aiment pas la police sans parler des ennemis personnels que tu as très bien sus te faire au cours de ta vie, tu as déjà un sacré bon nombre de personnes prêtes à te critiquer. Et à eux, tu leur fais face sans broncher, il me semble.

- Ce n’est pas pareil, marmonné-je.

- Pourquoi ? Parce que dans ces cas-là, ta virilité est vue comme une menace et non remise en question ?

Sa clairvoyance me fait me renfrogner encore plus.

- Laissons de côté le fait que la virilité soit une valeur très surfaite… soupire-t-elle. Tu es, toi, assez certain de ta virilité pour laisser les autres médire de leur côté.

Voyant que je ne suis absolument pas convaincu, même de plus en plus mal à l’aise, elle s’approche de moi et développe avec douceur :

- Que tu sois gay ne rentrerait vraiment pas dans ton logiciel, hein ? Ce n’est pourtant qu’une donnée de plus, ça ne vient rien remettre en cause…

- Bien sûr que si, Maman ! m’exclamé-je. Comment je pourrais m’être trompé sur moi-même à ce point ? Si j’ai tort sur ce point, quelles autres erreurs j’ai pu faire ?

Mon ton est monté bien plus que je l’aurais voulu. En cet instant, je me déteste. Ma mère m’a tellement retourné l’esprit que je ne sais plus si elle a réussi à me faire avouer mes vrais sentiments ou à me forcer à adhérer à sa vision. Jusqu’à ce qu’elle le suggère, je n’avais jamais considéré sérieusement que je puisse être gay. La question m’avait déjà effleuré, notamment les premières fois où je me suis rendu compte qu’il m’arrivait d’avoir envie de mecs plutôt que de filles, mais effleuré seulement. Ces envies n’étaient que physiques, ça ne faisait pas le moindre doute. C’est elle qui m’a mis le doute, et il a très vite pris une proportion exagérée. J’en deviens pathétique.

- On passe son temps à découvrir de nouvelles facettes de soi-même. On ne sait pas si on est courageux avant d’être confronté à un vrai danger. On ne sait pas si on est gay ou hétéro tant qu’on n’a pas trouvé une personne qu’on désire vraiment.

S’en suivent quelques autres phrases formatées que j’écoute à peine. J’essaie d’y voir clair dans mes propres sentiments, je n’ai pas besoin qu’on m’embrouille plus encore. J’en arrive au point que je coupe la parole à ma mère :

- Changeons de sujet, tu veux ? Je pense que j’ai compris où tu voulais en venir. Faut que j’y réfléchisse, maintenant, okay ?

Elle hésite mais finit par accepter. Mon visage est sans doute assez défait pour qu’elle saisisse ma sincérité, et ma détresse. Elle enchaîne donc sur quelque chose de plus consensuel et impersonnel. Elle fait la conversation toute seule, consciente que j’ai perdu toute envie de bavarder. Elle ne tarde d’ailleurs pas à partir pour son hôtel. J’aurais peut-être dû, comme d’habitude, lui proposer de rester dormir chez moi, au moins pour la forme, mais en dehors du fait qu’elle aurait refusé, je n’avais vraiment pas envie de la voir chez moi plus longtemps.

- Mais quelle putain d’égoïste !

Ce juron m’échappe quelques minutes à peine après qu’elle a passé la porte, juste assez longtemps pour être sûr qu’elle sera trop loin pour m’entendre. J’ai trop besoin de lâcher à haute voix toute la colère qu’elle m’inspire.

- Elle passezchez moi comme si j’étais toujours à sa disposition, et elle vient me foutre un putain de doute ! Elle veut faire de moi une lopette ! Un putain de pédé !

Je repense, une fois de plus, à Logan. Et cette simple pensée me fait soupirer. Toujours lui, toujours lui…  Encore et toujours lui… Et à Barkley et sa cuti.
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